Je cherchais une réponse dans la matière épaisse du "Palimpseste,..", l'ayant pour un temps confondu avec la précision de la lumière qui désigne, en l'éclairant, le tracé des formes. La ligne, ainsi ordonnée, conduisant au volume où l'ombre soustrait au regard sa part solide, celle qui inscrit l'objet dans la réalité du support...: La toile, étant ce lieu où se rejoue le réel. Et je me suis reprise à imaginer que dans le récit re-présenté de la vie, je trouverai les clefs. Orgueil et vanité.. En serait-il alors fini de toutes les quêtes? Tout questionnement devenant à la fois modèle et réponse... Pourtant sur le chemin pour y parvenir, je me suis perdue. La matière colorée liquoreuse et lisse a submergé la scène, m'offrant de poursuivre..
Je cherchais à dompter, au lieu d'écouter, tranquille, et de laisser venir.. Et la couleur est revenue avec fracas, criant sa position bien-fondée dans le cercle des éléments qui composent ce théâtre, simulacre de représentation, fantasmagorie parodiant le réel, conviant l'abstraction à une place légitime..
"Revint alors le silence, accueillante matrice, qui au-delà des mots, sublime les sentiments, apprête la tristesse en une toile lisse, s'offrant à subir le plus doux des outrages, la caresse du pinceau dans le blanc de sa chair, comme les jours déposant, ardents et insatiables, leurs beautés aléatoires sur l'écran de la vie". "..." Pr V.
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